Les entreprises sociales et solidaires dans le débat présidentiel
A l’issue de la crise sanitaire et à l’approche des échéances présidentielles, l’UDES a présenté ce matin les résultats d’une enquête menée auprès de 700 employeurs, l’appel des Employeurs Engagés ainsi qu’un Manifeste de 60 propositions à l’attention des candidats à l’élection présidentielle.
L’enquête menée auprès de 700 employeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) montre qu’ils persistent et signent dans leur volonté de rester « différents ». La crise n’a rien enlevé à cette détermination.
- 69 % des employeurs de l’ESS considèrent que la réalisation de missions d’intérêt général et d’utilité sociale constitue un facteur différencient l’ESS de l’économie de marché traditionnelle ou de la fonction publique.
- 90% des entreprises de l’ESS versent une contribution à la formation professionnelle supérieure à la contribution légale.
- 58% des employeurs de l’ESS considèrent que la participation des salariés à la vie et aux orientations de l’entreprise est une des spécificités de l’ESS.
- 64 % des employeurs de l’ESS affirment que veiller à la constance du dialogue à tous les niveaux (dialogue professionnel, social, avec les instances représentatives du personnel) constitue une de leur priorité managériale.
Forte de ces éléments recueillis auprès des entreprises associatives, mutualistes et coopératives, l’UDES adresse un appel aux Employeurs Engagés les invitant à faire plus et mieux pour la qualité de vie au travail, le parcours professionnel des salariés, la gouvernance démocratique, le dialogue social ou encore la transition écologique.
Cet appel est le préalable du Manifeste pour un nouveau pacte social que l’UDES adresse aux candidats à l’élection présidentielle. 60 propositions articulées autour de 7 priorités :
- Faire de l’ESS un levier incontournable de la relance économique et de la création d’emplois.
- Prioriser l’emploi des jeunes.
- Accélérer la transformation écologique et numérique des entreprises de l’ESS.
- Renforcer la protection sociale et l’accompagnement des personnes les plus fragiles.
- Repenser les mutations et modes d’organisation du travail.
- Développer la démocratie sociale et renforcer la place des acteurs dans le paysage patronal.
- Développer l’Europe sociale et écologique.