Communiqué de presse de l'UDES
L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) se félicite de la nomination de Madame Véronique Louwagie en tant que ministre déléguée en charge de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Cette décision reflète une reconnaissance du rôle fondamental de l’ESS, secteur clé de l’économie française, regroupant près de 220 000 structures employant plus de 2,5 millions de salariés et représentant 10 % du PIB national.
Hugues Vidor, le président de l’UDES, souligne : « La nomination de Véronique Louwagie en tant que ministre déléguée à l’Économie sociale et solidaire est un signal encourageant. L’ESS est essentielle à notre société, alliant innovation sociale, inclusion et solidarité. Nous espérons que ce choix s’accompagnera d’un engagement renforcé pour préserver ce secteur face aux nombreux défis économiques et sociaux. Cette situation exige la mobilisation de tous dans le respect de nos fondamentaux » .
L’UDES se réjouit également de la reconduction de Madame Astrid Panosyan-Bouvier au poste de ministre déléguée au Travail et à l’Emploi. Lors de son précédent mandat, Madame Panosyan-Bouvier a su replacer le dialogue social au centre des priorités publiques. Toutefois, l’absence d’un ministère de plein exercice pour le Travail suscite des interrogations.
« La continuité incarnée par Madame Panosyan-Bouvier est une bonne nouvelle. Cependant, le fait que le ministère du Travail ne conserve pas son statut de ministère de plein exercice pourrait envoyer un signal négatif aux partenaires sociaux. Il est impératif que cette décision ne freine pas les avancées nécessaires en matière de dialogue social et d’amélioration de la qualité de l’emploi. Une démocratie sociale forte est indispensable pour relever ces défis » déclare Hugues Vidor.
Des attentes fortes pour le discours de politique générale
L’UDES attend avec exigence le discours de politique générale du Premier ministre qui devra clarifier les priorités du gouvernement pour l’ESS, l’emploi et l’économie.
Un appel à protéger et à valoriser l'ESS
Face aux défis importants auxquels l’ESS est confrontée, l’UDES insiste sur l’urgence d’une rencontre avec les nouveaux ministres pour partager son expertise et exprimer les attentes des employeurs du secteur.
« Les coupes budgétaires envisagées par le précédent gouvernement, qui auraient pu atteindre 8,26 milliards d’euros pour les structures de l’ESS et menacer 186 000 emplois, seraient un désastre pour le secteur et pour l’ensemble du pays. Il est indispensable que le nouveau gouvernement positionne l’ESS comme un levier stratégique de développement économique et social, au service des citoyens, et en particulier des plus vulnérables. La situation requiert la mobilisation de tous, dans un cadre de démocratie sociale renforcée » conclut Hugues Vidor.
L’UDES réaffirme sa disponibilité et son exigence à travailler avec les membres du gouvernement et contribuer à construire des politiques publiques ambitieuses qui renforcent le rôle central de l’ESS dans l’économie française.